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La qualité du cuir est la garantie d’un sac qui durera longtemps. Son entretien mérite qu’on lui accorde attention et soins adaptés.
Le sac - quels que soient sa forme, son usage - est un accessoire essentiel, un allié utile qui nous accompagne au quotidien. Exposé aux variations climatiques, aux changements de température et de lumière, aux transports en tous genres, il passe sans cesse de l’intérieur à l’extérieur, et inversement. Le cuir est son matériau le plus qualitatif. Il est par essence résistant et vivant. S’il vieillit, se salit inexorablement, prendre soin de lui permet de conserver durablement sa souplesse, sa beauté naturelle, son toucher sensuel.
Covid-19 et surveillance
La pandémie mondiale de 2020 a bouleversé notre mode de vie et dicté de nouvelles règles. Parmi elles, les gestes barrière essentiels à la protection sanitaire. Le lavage systématique des mains et l’usage régulier dune solution hydroalcoolique rappellent la nécessité des mesures élémentaires d’hygiène. Doit-on nettoyer son sac lorsque l’on rentre chez soi ? Le cuir, vecteur de contamination, n’est pas avéré. Il suffit d’aérer son sac, de l’isoler, comme on le fait des vêtements en contact avec l’extérieur. Une lingette anti bactérienne peut-être utile pour désinfecter les parties métalliques, fermeture éclair comprise.
Les rudiments du nettoyage
Imperméabiliser son sac en cuir - excepté pour le cuir verni - est un réflexe à adopter dès son acquisition. Tout nettoyage de base repose ensuite sur un simple dépoussiérage avec un chiffon propre et doux. Si le cuir est sali, on passe, sans frotter, un chiffon imbibé d’eau savonneuse. Le séchage et un traitement éventuel sont les étapes ultérieures. Jamais d’immersion ni de produits abrasifs. On évite aussi le cirage qu’on réserve aux chaussures. En cas de tache, il est recommandé de s’adresser à un spécialiste du nettoyage du cuir. Gratter une tache aurait des dommages irréversibles : texture modifiée et couleur altérée.
Un traitement pour chaque cuir
Pour prendre le plus grand soin de son sac en cuir, il est indispensable de connaitre la nature exacte de la matière première. Marques et artisans sont tenus de fournir cette précision en vue de l’entretien du produit fini. Les cuirs lisses se dépoussièrent très facilement. Pour les nourrir, on applique délicatement, par gestes circulaires, un lait incolore nourrissant. Microfibre, peau de chamois conviennent aux cuirs pleine fleur (aniline, pigmentée). Un soin spécifique est recommandé si le cuir est sec ou craquelé. Le cuir grainé s’entretient comme les cuirs lisses. Une petite brosse souple « décrasse » le grain si nécessaire. Un cuir gras doit être nourri avec une graisse spécifique après avoir été nettoyé. Le cuir verni est plus solide qu’il n’y parait. Il suffit d’humidifier sa surface pour l’essuyer et d’entretenir sa brillance avec une goutte d’huile (lin, alimentaire). Le cuir à tannage végétal, naturellement poreux, se patine avec le temps.
La marque française Sézane recommande de brosser son sac avec une brosse à briller et un baume avant d’en lustrer la surface. Le cuir nubuck, la croûte de cuir et le cuir velours (faussement appelé « daim ») exigent des produits et des méthodes d’application spécifiques. On nettoie à sec à l’aide d’une brosse souple et d’un spray nettoyant et imperméabilisant. Une gomme dédiée peut suffire à estomper une tache légère.
