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Maquettiste depuis 2012, Laetitia Chesnel occupe un poste au carrefour de la création et de la fabrication. Elle apprécie son évolution informatique.
Quel est votre parcours ?
J’ai passé un bac pro maroquinerie option arts et métiers au lycée Jean d’Alembert à Issoudun. J’ai ensuite travaillé pendant deux ans dans une entreprise de sous-traitance en maroquinerie à Paris. Quand j’ai déménagé dans la région, j’ai répondu à une offre d’emploi de maquettiste. Mon expérience en maroquinerie m’a servi pour travailler la ceinture. Maintenant, j’interviens aussi sur les bracelets, les sacs développés récemment.
En quoi consiste votre métier ?
Pour les ceintures, je travaille en direct avec le directeur artistique Bruno Jourdhui et pour la maroquinerie à partir d’un dossier. Je réalise les premiers protos. Je rectifie parfois en utilisant des chûtes de cuir. Je retranscris les gammes opératoires (les opérations détaillées) et nomenclatures (matières premières, peaux, boucles…) à l’attention de la production. Il faut prêter attention aux coûts comme à la création.
Quels sont les aspects qui vous plaisent le plus ?
Je voulais exercer un métier touchant à la mode. J’ai toujours été attirée par l’artisanat, la création. J’ai découvert le cuir par la maroquinerie. C’est devenu une passion. Mon poste a évolué avec le volet informatique. J’ai le temps de travailler dans l’atelier et sur l’ordinateur. L’informatique m’a apporté un autre regard sur la fabrication. C’est très enrichissant.
Quels conseils donneriez-vous ?
Il faut être passionné, minutieux. La maroquinerie exige une grande rigueur. La patience s’apprend…
Découvrez Maison Boinet lors de notre immersion au sein de leur atelier à Château-Renault.