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La Filière Française du Cuir s’appuie sur un réseau de 165 écoles en France préparant à 63 diplômes - du CAP au diplôme d’ingénieur - dans des secteurs très variés : tannerie/mégisserie, maroquinerie, chaussure, cordonnerie/botterie, ganterie, vêtement de peau, sellerie…La méconnaissance de tous les débouchés que la filière propose dans des métiers aussi divers que la création, la fabrication ou le commerce, constitue pourtant un frein au recrutement. Les jeunes en formation initiale sont trop peu nombreux pour répondre à la demande, portée par l’industrie du luxe.
Des rencontres pour sensibiliser les jeunes
Le Conseil National du Cuir (CNC) se mobilise tout au long de l’année, à Paris et en province, afin de renforcer la visibilité des métiers du cuir, notamment auprès des jeunes.
Il mène des actions de sensibilisation sur les salons grands publics, rendez-vous privilégiés pour découvrir des formations et participer à des démonstrations de savoir-faire animées par des artisans passionnés. En octobre, il est présent aux Portes du Cuir. Cette rencontre annuelle de la filière, cette année dans la région Nouvelle Aquitaine, concentre une centaine d’entreprises, dont certaines haut de gamme, et 4 800 emplois dans les métiers liés au cuir (Source Réso'Cuir). Du 17 au 19 novembre, le CNC participe, en partenariat avec 4 écoles formant aux métiers de la sellerie-maroquinerie et de la cordonnerie-botterie, au salon L’Aventure des Métiers à Paris ainsi qu’au Mondial des Métiers, du 1er au 4 février 2018 à Lyon.
Un guide pour découvrir les métiers du cuir
Pour favoriser l’accès à l’information, le Conseil National du Cuir édite le Guide des Métiers du Cuir, disponible en ligne et en application mobile. La 4ème version enrichie de cet outil inédit, permet de découvrir de façon exhaustive tous les métiers, diplômes et formations existants.
Un projet pour la formation initiale
De plus, il a inscrit, parmi les grands enjeux pour optimiser les performances de la Filière Française du Cuir, un ambitieux projet de refonte de la formation initiale à mener au niveau de l’Education Nationale. À la tête du Conseil National du Cuir, en concertation avec les fédérations professionnelles, Frank Boehly propose de mieux répartir les formations initiales sur le territoire et de mettre en place une « formation générale du cuir » à compléter par des spécialisations sur le terrain. « Donner à des jeunes des emplois qualifiés dans des métiers tournés vers les savoir-faire et l’innovation est fondamental pour assurer le développement et la pérennité de notre filière ». La France est historiquement un grand pays du cuir. Pour se projeter dans le futur, artisans et industriels doivent compter sur la jeune relève.
Je consulte le livre blanc de la Filière Française du Cuir au format pdf
