RSE, EMPLOIS, FORMATIONS ET COMPÉTITIVITÉ AU COEUR DES ENJEUX 2022 DE LA FILIÈRE FRANÇAISE DU CUIR

25 janvier 2022

Ce mardi 25 janvier s’est tenue la conférence « Voeux et engagements 2022 » de la Filière Française du Cuir. Frank Boehly, président du CNC, est revenu sur le bilan économique 2021 de la filière et ses grands enjeux 2022. Secteurs clés de la filière, les Fédérations Françaises de la Chaussure, de la Maroquinerie, des Cuirs et Peaux et de la Tannerie Mégisserie étaient réunies pour présenter les actions menées dans leurs domaines spécifiques au service de la filière. Enfin, Frank Boehly a annoncé en exclusivité la quatrième édition du Sustainable Leather Forum, le 12 septembre prochain.

Une reprise économique positive pour la Filière Française du Cuir

En 2021, les exportations de la Filière Française du Cuir ont progressé de 24% par rapport à 2020 et de 9% par rapport à 2019 : +44% pour les cuirs et peaux bruts, +17% pour la tannerie mégisserie, +14% pour la chaussure et +30% pour la maroquinerie. Une progression qui permet à la majorité des secteurs de la filière de retrouver leurs performances d’avant crise.

Dans ce contexte très positif, la maroquinerie de luxe se distingue par son fort dynamisme sur les marchés internationaux. Ces succès à l’exportation expliquent que la balance des paiements de la filière cuir ne cesse de s’améliorer au fil des années. Après que le taux de couverture soit devenu positif pour la première fois en 2019 avec 116%, il est passé à 121% en 2020 (imports +14%, exports +24%) et à 132% en 2021 (imports -3%, exports +9%)
Fort de ces bons résultats, le Conseil National du Cuir poursuit son engagement pour une filière plus responsable, qui s’adapte aux attentes et besoins sociétaux.

Emplois, formations, compétitivité et RSE au coeur des enjeux 2022 de la filière

Défendre les métiers et les savoir-faire : la filière étant confrontée à de nombreuses idées reçues, le Conseil National du Cuir a rappelé que le cuir est un sous-produit de l’industrie agro-alimentaire transformé en une matière première durable. Parfaite illustration de l’économie circulaire, cette matière est le fruit de savoir-faire transmis de générations en générations et ses qualités de durabilité ne sauraient être comparées à celles des matières dites « alternatives ». Afin de préserver les performances économiques de cette industrie ancestrale, ainsi que le consommateur, le Conseil National du Cuir et la Fédération de la Tannerie Mégisserie ont rappelé l’une de leurs demandes fortes auprès des pouvoirs publics et de la Commission européenne : la nécessité d’une législation européenne harmonisée sur la terminologie du mot « Cuir », alignée sur la réglementation française, pour lutter contre l’usurpation de la dénomination et la concurrence déloyale.

Favoriser l’emploi et la formation : Forte de ses 12 800 entreprises et 133 000 salariés, l’industrie du cuir est indissociable de la transmission et des savoir-faire. Plus qu’un levier économique, les Hommes et les Femmes de la Filière Française du Cuir constituent un véritable patrimoine humain reconnu à travers le monde. L’emploi et la formation sont ainsi les clés de voûte de l’industrie du cuir. L’attractivité de ces métiers, la qualité de vie au travail, l’innovation ou encore la vigilance exercée sur l’ensemble des écosystèmes de la filière sont autant de sujets intégrés dans les stratégies d’entreprises et qui assurent la pérennité des métiers du cuir.

Améliorer la compétitivité des entreprises : si l’industrie du cuir est synonyme de tradition, l’innovation est elle aussi au coeur de ses savoir-faire (conception 3D, robotisation, intelligence artificielle…). Pour accompagner ces évolutions, la transition numérique et la digitalisation sont devenus des enjeux majeurs pour l’ensemble des entreprises du secteur. Néanmoins, si cette transition est nécessaire, elle n’est pas à la portée de tous. Ainsi, la filière se mobilise pour aider les entreprises à trouver les financements nécessaires.

Intégrer la RSE dans les entreprises : s’appuyant sur plusieurs siècles de traditions inspirées du travail artisanal, puis industriel, la Filière Française du Cuir s’emploie également depuis plus d’une décennie à répondre aux enjeux sociaux et environnementaux portés par l’ambition d’un développement plus durable. Il en résulte notamment une intensification permanente de la démarche RSE au sein des entreprises et le partage de bonnes pratiques au sein de la filière à l’image de l’outil d’évaluation DiagRSECuir initiée par CTC et la création du Sustainable Leather Forum, organisé par le CNC et les fédérations professionnelles.

Des enjeux soutenus et portés par l’ensemble de la Filière Française du Cuir

Clémentine Colin Richard, présidente de la Fédération Française de la Chaussure (FFC) est revenue sur les enjeux du Made in France, les aides financières aux entreprises, la marque employeur et la RSE.

La présidente a salué les changements avec cette période Covid dans le comportement des consommateurs tout comme dans le discours du gouvernement sur l’engagement des mesures de soutien aux initiatives de (re)localisation d’ateliers de production, de création de d’emploi, de préservation des savoir-faire et à la promotion du made in France, sans oublier ceux et celles qui ont déjà fait le choix de rester en France.
En effet, en 2020, 14 millions de paires ont été fabriquées en France, impliquant près de 4 000 emplois. Les aides financières sont ainsi primordiales pour soutenir et accompagner les entreprises en lancement tout comme celles qui tentent de se maintenir. C’est la raison pour laquelle la Fédération Française de la Chaussure (FFC) a mis en place un service d’accompagnement aux solutions de financement à moyen et long terme « Financer la Chaussure ». De même, la FFC co-finance avec le Conseil National du Cuir (CNC) un fonds de garantie et de prêt (IFCIC) pour accompagner les marques dans la relance de leurs activités en privilégiant les investissements digitaux.

La filière est également dotée d’un fond d’investissement : Cuir Invest. Les plus jeunes entreprises peuvent également compter sur l’association ADC au-delà du Cuir pour favoriser l’émergence des nouveaux entrepreneurs sur le territoire français. Depuis son lancement, ADC a permis de soutenir 79 TPE, dont 60 toujours en activité, et a participé à la création de 195 emplois directs ainsi que 89 emplois induits en France. La filière a créé aussi un dispositif d’accompagnement des créateurs qui ont la volonté de produire en France, appelé FAIRE DE LANCE.

Outre ces dispositifs d’aides, la FFC attire l’attention sur un sujet au coeur des préoccupations : le Crédit d’Impôt Collection (CIC) qui permet aux entreprises industrielles de maintenir leurs savoir-faire en France et de valoriser la création Française. La demande au gouvernement serait de sortir ce crédit d’impôt de la règle des minimis. 80% des industriels du secteur utilise le CIC et pour les trois quarts d’entre eux le plafond est atteint et ne permet donc pas de faire appel à de nouvelles aides pour moderniser leur outil industriel ou même relocaliser.

La présidente de la FFC a également rappelé l’importance de la valorisation de la marque employeur et invite les entreprises de la filière à jouer la transparence des marques, de leurs valeurs et conditions de travail en ouvrant leurs ateliers. Cette notion de transparence valorisera l’industrie manufacturière, en faisant connaître les métiers de la filière Cuir et ainsi attirera les talents de demain. En la matière, l’association Entreprise & Découverte, à laquelle la Filière Française du Cuir a adhéré via le CNC, propose d’accompagner les entreprises pour organiser leurs portes ouvertes. « Créer le lien avec le public est le seul moyen de le ré enchanter et (re)créer des vocations dans l’univers de la chaussure » déclare Clémentine Colin-Richard.

Consciente que le partage de bonnes pratiques RSE et la transparence sont autant d’éléments clés pour une filière plus responsable, la Fédération Française de la Chaussure prend part à Innoshoe (charte d’innocuité pour la protection des consommateurs) et Re-fashion (l’éco-organisme de la Filière Textile d’habillement, Linge de maison et Chaussure) pour sensibiliser ses entreprises à la circularité, la durabilité, la réparabilité et au recyclage. Bel exemple à travers la campagne #RRRR Réparer, Réutiliser, Recycler et le dernier arrivé en 2021 Réduire.

Pour Edgard Schaffhauser, président exécutif de la Fédération Française de la Maroquinerie (FFM), l’emploi et la formation sont deux enjeux essentiels. Afin de répondre à la demande grandissante d’articles de maroquinerie et pour maintenir ce rythme soutenu, les maisons ont ouvert de nouvelles unités de production.

Pourtant, malgré l’aura de la maroquinerie française et son rayonnement à l’international, 3 000 postes sont à pouvoir chaque année et les entreprises peinent à recruter. Un déficit de ressources humaines lié à une méconnaissance des métiers du cuir par les jeunes générations alors que les perspectives d’emploi sont nombreuses. A ce titre, la FFM poursuit, en 2022, sa contribution à l’édition du « Guide des Métiers du Cuir » par le CNC, qui recense plus de 100 métiers de la filière, du CAP au Bac+5, s’appuyant sur un réseau de 165 écoles. Aussi, la fédération participe aux côtés des équipes du Conseil National du Cuir au salon L’Aventure des Métiers organisé par l’Etudiant à Paris ou encore au Mondial des Métiers à Lyon pour faire découvrir les métiers et les formations du secteur.

Néanmoins, les professionnels de la filière constatent que les formations initiales proposées ne sont pas toujours adaptées à la demande actuelle des entreprises. Ainsi, le Conseil National du Cuir et l’ensemble de la filière souhaitent développer, pour tous les jeunes se formant aux métiers du cuir, une « Formation générale cuir », afin de rendre le secteur plus attractif et donner une connaissance pratique de l’ensemble des métiers du cuir. Cette formation devrait être ensuite complétée par des spécialisations sur le terrain en fonction des besoins de la profession.

Pour rappel, le Conseil National du Cuir et les fédérations professionnelles ont fait à plusieurs reprises la demande d’une concertation engagée au niveau de l’Éducation Nationale afin de mieux répartir les formations initiales sur les territoires et de les adapter aux besoins des entreprises. Un projet qui nécessite le développement des CQP (Certificats de Qualification Professionnelle) délivrés par la Branche au bénéfice de ses entreprises et de ses salariés.

Néanmoins, les conditions d’obtention de ce certificat sont, pour le moment, souvent trop longues et contraignantes contrairement aux diplômes et aux titres.

Pour Christophe Dehard, président de la Fédération Française des Cuirs et Peaux (FFCP), la formation est également un enjeu crucial. C’est pour cette raison que la FFCP et le Centre Technique du Cuir (CTC) ont travaillé à la création d’une formation sur-mesure. En 2021, une vingtaine d’hommes et de femmes (pour une douzaine d’entreprises) ont été formés au métier de classeur de peaux.

Premier maillon de la filière cuir, les entreprises des Cuirs et Peaux valorisent et recyclent 160 000 tonnes de peaux par an. A ce titre, de nombreuses actions sont menées auprès des éleveurs, des abatteurs et des jeunes en formation pour sensibiliser aux enjeux de la peau. Parmi ses nombreux engagements, la FFCP travaille avec les éleveurs afin d’éliminer toutes les sources de blessures potentielles au sein des élevages et accompagne les opérateurs d’abattoirs dans le respect des bonnes pratiques gestuelles et de traitement des peaux.

19 millions d’euros ont ainsi été financés pour mener de front ces actions à partir de 2010 grâce notamment à la taxe fiscale affectée prélevée sur les entreprises de la filière cuir française.

Qualité et transparence sont aussi les fers de lance de l’industrie. Pour la première fois, en 2021, des sociétés de collecte et négoce ont obtenu le label Origine France Garantie pour leurs peaux. Aussi, Christophe Dehard a tenu à rappeler que la France est précurseur en termes de traçabilité individuelle des peaux grâce à des outils désormais exploités dans de nombreux établissements.

« Étant le premier maillon de notre filière, nous concentrons nos efforts auprès des acteurs de l’amont afin d’obtenir des peaux de bonne qualité dans le plus grand respect de l’animal tout en répondant aux attentes sociétales. » déclare le président de la FFCP.

En matière de « transparence », Jérôme Verdier, président de la Fédération Française de la Tannerie Mégisserie (FFTM) a rappelé la nécessité d’encadrer l’appellation cuir.

En effet, le cuir est le résultat de la transformation par le tannage des peaux des animaux d’élevage. Cette transformation ne pourrait se faire sans le travail et les savoir-faire des tanneurs et des mégissiers. A ce titre, il existe en France le décret n°2010-29 du 8 janvier 2010 qui encadre l’usage du mot « cuir ». Sont exclues de l’appellation « cuir » toutes les matières non issues de la transformation de la peau animale et notamment, les matériaux synthétiques, issus de la pétrochimie qui sont souvent faussement qualifiés de « matières alternatives ».

Malgré cela, le terme « cuir » est souvent utilisé à tort dans le langage courant. C’est la raison pour laquelle, avec le concours du Conseil National du Cuir et COTANCE (Confédération des Associations Nationales de Tanneurs et Mégissiers de la Communauté Européenne) et profitant de la présidence française du Conseil de l’Union Européenne, la filière demande qu’un décret « cuir » européen soit voté et mis en place rapidement.
Le président de la FFTM est également revenu sur l’engagement environnemental des tanneurs et mégissiers français.

« Le recyclage, l’économie circulaire et le respect de l’environnement sont incontournables et modèlent l’industrie d’aujourd’hui et de demain. Depuis 20 ans, nos entreprises ont amélioré leurs procédés de fabrication, investi pour l’innocuité des cuirs finis et réduit drastiquement leurs empreintes environnementales. Il reste du chemin à parcourir, mais le socle est déjà là, depuis 20 000 ans… Nous innovons pour respecter, non seulement l’Environnement, mais aussi les femmes et hommes des territoires qui font le savoir-faire de nos entreprises » a déclaré Jérôme Verdier.

Les tanneurs mégissiers français ont à coeur de produire des cuirs de d’exception, issus d’un processus complexe, contrôlé et durable. Ils sont soumis à la législation française sur les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE), c’est-à-dire qu’ils ont pour impératif de respecter des critères relatifs à la santé, la sécurité et la salubrité publique. Ils doivent également produire dans le respect du règlement européen REACH qui protège le consommateur quant à l’innocuité (sécurité chimique) des produits et au contrôle des substances dangereuses.

L’industrie française de la tannerie mégisserie n’a de cesse d’innover et d’améliorer ses procédés afin d’avancer toujours plus loin sur la voie du développement durable.

Ils ont également fait acte de labellisation volontaires notamment auprès du Leather Working Group (LWG), organisation à but non lucratif, responsable de la certification environnementale, leader mondial pour l’industrie de la fabrication du cuir. Depuis 2005, le LWG répertorie les bonnes pratiques environnementales dans l’industrie, fournit des lignes directrices pour l’amélioration continue, à travers un ensemble de méthodologies d’audit d’évaluation et à travers des certifications qui répondent aux normes en vigueur. Son action fait aujourd’hui référence. Depuis sa création, 11 tanneries mégisseries françaises ont été auditées et pour 2022, 10 entreprises sont en cours de certification et 3 seront en renouvellement.

Pour conclure, Frank Boehly est intervenu en tant que président de la Fédération des Enseignes de la Chaussure (FEC). Fort de 1 600 milliards d’euros de CA, 950 000 entreprises et 3,6 millions de salariés, le commerce est le premier employeur français. Concernant la filière cuir, le secteur de la distribution est le relai entre l’amont de la filière et le consommateur final. Avec plus de 4 000 points de vente, le réseau de détaillants est un débouché essentiel pour les fabricants de chaussures français. Ainsi, le commerce de chaussures, d’articles de maroquinerie et d’articles de sport, emploie près de 100 000 salariés pour un CA de plus de 18 milliards d’euros en incluant les importateurs.

Confrontées à la baisse régulière des dépenses des ménages pour l’équipement de la personne, au développement du e-commerce et à la hausse régulière des loyers, que ce soit en centre-ville ou en centre commerciaux, le besoin d’investissements pour les entreprises du commerce n’a jamais été aussi important.

En la matière, Frank Boehly regrette que le plan de relance n’ait prévu aucune mesure spécifique d’aide au financement de la digitalisation du commerce et insiste sur la nécessité de prévoir des moyens financiers adaptés pour faciliter la modernisation du secteur (suramortissement fiscal) ou encore des dispositifs spécifiques dans le cadre du Programme Investissement d’Avenir (PIA).

« Aujourd’hui, les entreprises de distribution de la Filière Française du Cuir, ont besoin d’aides massives pour relever le défi de l’après Covid-19. Il est essentiel de préserver les commerces de la Filière Française du Cuir pour garantir les 100 000 emplois en jeu et conserver les commerces de proximité sur l’ensemble du territoire. La préservation de l’emploi est la priorité de la filière. Sans l’aide de l’Etat le secteur n’y parviendra pas. » déclare Frank Boehly, président du Conseil National du Cuir

En outre, comme toutes les entreprises, celles de la distribution doivent s’adapter aux enjeux de la RSE. Les grandes enseignes, qui ont davantage de moyens d’action que le commerce indépendant, multiplient depuis de nombreuses années les initiatives pour réduire leur empreinte environnementale. Logistique, conception, traçabilité, énergies… il est estimé que la simple application des mesures déjà votées dans les lois à vocation environnementales va coûter près de 35 milliards d’euros au secteur du commerce dans les 10 ans à venir.

Aider à faire naître et grandir les entreprises de demain, informer et protéger le consommateur, prendre soin de l’Humain, conserver et transmettre les savoir-faire, agir pour la protection de l’environnement… La Filière Française du Cuir s’emploie à répondre aux enjeux sociaux et environnementaux, portés par l’ambition d’un développement plus durable. L’intégralité des initiatives et des demandes de la filière seront prochainement publiées au sein d’un livre blanc à destination des pouvoirs publics.

Une quatrième édition du Sustainable Leather Forum

Parmi les dispositifs qui viennent renforcer les démarches RSE menées par l’ensemble des acteurs de la Filière Française du Cuir, le Sustainable Leather Forum est aujourd’hui un événement incontournable qui réunit l’ensemble des professionnels du secteur. Des collecteurs de peaux aux tanneurs mégissiers, des fabricants de chaussures et de maroquinerie aux distributeurs de produits finis, des réparateurs aux cordonniers, ainsi que des organisations publiques, des institutionnels et des leaders d’opinion.

Les dernières éditions ont montré qu’il s’agissait d’un événement important pour aborder les défis et enjeux RSE auxquels la filière doit faire face. Les témoignages d’entreprises, qui communiquent sur leurs résultats chiffrés et leurs axes de progrès, permettent chaque année de nourrir la réflexion à plus grande échelle.

En la matière, le Conseil National du Cuir publiera prochainement son livre blanc RSE, à destination du grand public.

Cette année, le Sustainable Leather Forum revient pour une quatrième édition, le 12 septembre, au Palais Brongniart.
 

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Alliance France Cuir

Alliance France Cuir dynamise et coordonne les engagements des 21 fédérations qui partagent la même passion pour la matière cuir et ses savoir-faire d’excellence. Depuis 1948, elle accompagne la Filière Française du Cuir à répondre à ses enjeux et à développer sa notoriété.

La Filière Française du Cuir

  • 12 800 entreprises
  • 25 milliards dʼeuros de chiffre dʼaffaires, dont 19 milliards d'euros à l'export
  • 133 000 personnes salariées dans les industries du cuir, de la tannerie mégisserie, de la chaussure, de la maroquinerie, de la ganterie, de la distribution.
  • Un des leaders mondiaux des cuirs de veau et peaux exotiques
  • 4ème exportateur mondial
  • 3ème exportateur mondial des cuirs et peaux bruts
  • 3ème exportateur mondial dʼarticles de maroquinerie